Le capitaine philosophe
Marcel Tissot
Le capitaine philosophe, de Marcel Tissot, a été publié une seule et unique fois, en 1876, à un très faible tirage. Il est devenu presque impossible de le trouver. En le republiant pour la première fois 145 ans plus tard, La délégation des siècles redonne vie à un livre disparu.
Le jeune Dunstan de Trévillers fait partie de cette branche de la noblesse qui a d’abord accueilli favorablement les idéaux de la Révolution. Certain qu’une nouvelle ère de libération s’ouvrait sur le monde, il s’enrôle dans l’aventure en embrassant la carrière des armes. Mais de passage à Paris, il découvre une ville saccagée et ensanglantée où règnent la guillotine, les procès arbitraires et la délation généralisée. Les grands et les petits chefs font régner un ordre despotique et assassin sur une population martyrisée. Petit à petit, Dunstan déchante et rejette l’horreur révolutionnaire. Pourtant, les armées étrangères menacent aux frontières de la France, mettant le jeune homme en face d’un terrible dilemme : faut-il prêter main forte aux armées de la Révolution contre la menace étrangère, tout en rejetant les idéaux qui les mettent en mouvement ? Peut-on défendre le sol de la patrie contre le danger extérieur en s’associant au danger intérieur ?
237 pages, 13,72 euros.